L’art de l’icône pour voir l’invisible !

Notre Dame de Romigier accueille une exposition exceptionnelle jusqu’au dimanche 20 mai. On doit « Icônes byzantines, images de l’invisible » au talent de l’iconographe Aimée Brassens et à sa rencontre avec Michelle Garbies qui préside l’association des amis de Notre Dame de Romigier. Une exposition en harmonie avec l’église manosquine.

Avec plus de 200 œuvres dont certaines ont plusieurs siècles, c’est un voyage dans une discipline artistique surprenante où les connaissances et la pratique d’Aimée Brassens font merveilles. Elle écrit ses « tableaux » dont le sens religieux est fort et mystique. Régi par des codes précis depuis deux millénaires, l’art de l’icône représente des scènes du Nouveau Testament et magnifie l’Annonciation, la Vierge et l’Enfant, l’Entrée à Jérusalem ou bien encore le Saint-Sépulcre par exemple.

L’utilisation de couleurs significatives, de représentations sereines et en douceur ou de perspectives inversées font de l’icône un objet d’art et de culte très spécial. Gravée et colorée, chaque œuvre invite à la méditation que l’on soit croyant ou pas. Le talent de l’iconographe est de solliciter en chaque visiteur des émotions intimes et profondes qui dépassent le seul aspect artistique pourtant déjà très fort.

Je vous propose d’écouter Aimée Brassens qui donne quelques clés pour mieux comprendre et voyager au cœur des icônes byzantines.